Je ne comprends rien à cette logique-là !

Lors des élections cantonales, j'avais rendu publiques mes interrogations concernant l'aéroport Dole-Tavaux, dont l'Etat s'était délesté au profit du Conseil Général du Jura. J'étais sceptique sur l'importance des fonds publics qu'entraînait la mise en place d'une DSP (délégation de service public) du département à la CCI et l'entreprise Kéolys.
Le lancement de la liaison pour Munich s'étant caractérisée par un échec retentissant (1 à 3 passagers quand le vol n'était pas purement et simplement annulé) : j'ai même parlé de gaspillage ne répondant pas aux besoins des jurassiens.

Depuis... le Conseil Général du Jura est passé à gauche ! 

J'apprends avec beaucoup de compréhension, que le retrait de la DSP coûterait 6 à 7 millions d'euros à la collectivité départementale (nos impôts donc !) Puis que l'aéroport fait l'objet d'un plan de développement qui passe par une subvention de 600 000 euros par an, auxquels s'ajoutent les investissements prévus d'un montant de 14 millions d'euros.  Décidément, je ne comprends rien à cette logique là !

Et l'environnement ?

L'avion est  le mode de transport le plus générateur de gaz à effet de serre, ce qui s’avère être très problématique pour la protection de notre environnement.
Certaines compagnies, en guise de campagne de marketing, proposent à leurs passagers de payer une petite taxe supplémentaire volontaire pour des "actions de compensation pour l'environnement" des dégâts causés par l'émission de CO2 de leur vol !

Un aller-retour Paris-Los-Angeles en avion représente l'équivalent de 3 années d’émission de gaz à effet de serre pour l’utilisation d’une voiture en France.

Selon l’Ifen (Institut français de l’environnement), les vols les plus polluants sont les plus courts, car c'est au décollage et à l'atterrissage que sont émis le plus de gaz à effet de serre.




La cerise sur le gâteau ou la goutte qui fait déborder le vase...

Et voici que la semaine dernière, le Président du Conseil Général annonce avec satisfaction le contrat signé et l'arrivée de la compagnie RYANAIR à l'aéroport Dole-Tavaux en mars/avril 2012 pour des vols deux fois par semaine à destination de Porto.
Et la compagnie low-coast obtient le subventionnement de ses vols à hauteur de 15 euros par passager. On appelle ça de l'accompagnement commercial.

RYANAIR : Une compagnie confrontée à de multiples procès pour ses pratiques commerciales.
Quant à sa gestion du personnel, je vous invite à lire le témoignage ci-dessous.


TRAVAILLER CHEZ RYANAIR... Le témoignage d'un stewart.


"Après avoir suivi une formation, j'ai postulé pour devenir steward chez Ryanair, il y a quatre ans et demi. J'ai dû suivre un cursus propre à Ryanair, à Dublin, assuré par des agences de formation extérieures à l'entreprise. Ça m'a coûté 1700 euros, sans compter l'hébergement et le transport. J'ai été embauché dans la foulée comme personnel navigant commercial (PNC) pour Ryanair mais c'est avec l'agence de formation que j'ai signé mon contrat de trois ans renouvelable. Je n'étais payé qu'aux heures de vol effectuées, environ 16 euros bruts de l'heure. Pour une moyenne de 80 heures de vol par mois (soit 1280 euros bruts).
Six mois plus tard, j'ai été engagé par Ryanair, à un salaire fixe de 850 euros, auquel s'ajoutaient les heures de vol, rémunérées aux alentours de 10 euros. J'habitais en colocation à Dublin, je n'avais pas les moyens de me payer un appart. Très vite, je suis devenu chef de cabine, et mon salaire de base est monté à 1200 euros. Selon les mois, je gagne de 1700 à 2000 euros nets. Pendant un an, les frais de location de mon uniforme ont été déduits de mon salaire, soit 30 euros chaque mois.
Je commence ma journée de travail quarante-cinq minutes avant le premier des quatre décollages (en pleine saison, je fais jusqu'à six rotations). Ensuite, tout s'enchaîne très vite. Avec les trois autres PNC présents dans chacun des Boeing 737-800 de Ryanair (189 sièges, ndlr), on vérifie l'appareil, on enregistre les bagages, on accueille les passagers, on s'occupe des démonstrations de sécurité, de la distribution des menus et de la vente de nourriture, boissons et duty free. Entre les vols, l'un d'entre nous aide les équipes au sol à l'embarquement quand les trois autres restent dans l'appareil pour y faire vite le ménage. On travaille huit heures par jour en moyenne, sans pause. Aucun repas ni boisson ne sont prévus pour le personnel, donc je viens tous les jours avec ma popote. Dès que j'en ai l'occasion, je vais chercher de meilleures conditions de travail ailleurs." 

(Article écrit par Alexandre Bogaert le 23 novembre 2011 publié dans Metro).

Commentaires

  1. Laurence c'est normal que tu ne comprennes rien à cette logique ! C'est une logique SOCIALISTE ! Pas d'une GAUCHE (c'est dingue comme ces 2 mots ne s'écrivent pas de la meme façon et ne vont pas du tout ensemble !) progressiste et soucieuse des intérets de chacun ! Juste une politique qui applique les fondements du libéralisme et de l'économie du rendement et des bénéfices ! Reste comme tu es et continue à ne rien comprendre à cette logique financière, c'est comme ça qu'on t'aime !

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