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Francis Lahaut rejette « l’intercommunalité à marche forcée »

Membre de la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), le président de haut Jura Saint-Claude n’a pas vraiment digéré le schéma qui a été présenté le 9 mai dernier par le préfet François Vuibert. Il n’y voit qu’une approche « quantitative, autoritaire ». « L’intercommunalité à marche forcée n’est pour moi pas recevable, explique-t-il. Cela revient à fouler du pied la libre expression communale, qui est l’un des piliers majeurs du fonctionnement de la République. Les projets de fusion doivent prendre en compte la volonté des acteurs de s’inscrire dans un territoire de cohérence ». Appelé à se prononcer sur en qualité de membre de la commission restreinte, il ne se sent « aucun droit » d’imposer une fusion à des intercommunalités qui ne répondent pas au seuil fixé à cinq mille habitants. Comme Nord Ouest Jura ou Nozeroy. Par ailleurs, il se dit surpris « du manque de publicité faite aux séances publiques de la commission départementale ». « Il ne faudrait pas être confronté à un accaparement de la démocratie par des élites, dit-il. On a vite fait de basculer de l’élitisme à la bureaucratie et à la technocratie ». Il invitera les membres de la CDCI à rejeter en bloc le projet de schéma départemental de coopération intercommunale. (Article du Progrès, 6/06/11 - Photo Philippe Trias)

Commentaires

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Je ne comprends rien à cette logique-là !

Et ça continue, encore et encore (des soutiens)

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