CONTRE LES SUPPRESSIONS DE CLASSES

Le mouvement qui s'est amorcé la semaine dernière contre les suppressions de postes et de classes dans le Jura est en train de prendre de l'ampleur. Avec une détermination nouvelle, parents et enseignants mettent en place des actions diverses et étalées dans le temps. Ils réclament un moratoire sur la carte scolaire et la création d'un collectif budgétaire.Au centre des préoccupation : l'intérêt des enfants dans des zones rurales sacrifiées par une politique symbolisée ici par la RGPP, la loi qui vise à à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux.

Le Progrès d'aujourd'hui accorde une large place à ces mouvements.

 Vendredi 27 janvier, les parents d’élèves de l’école Rollet de Lons organiseront une opération escargot en ville. Bis repetita le lendemain dans tout le département où des cortèges au ralenti devraient converger vers les centres-villes de Dole, Saint-Claude et Lons. Le 30 janvier, une opération « École morte » pourrait éventuellement, dans certaines communes, se prolonger la nuit. Le 31 janvier, le syndicat FSU appelle ses adhérents du personnel enseignant… et les autres à observer une journée de grève. A Ruffey-sur-Seille, le 4 février, les manifestants envisagent une action à la Percée du vin jaune. Le 6 février, deux « parents d’élève-marcheurs » partiront pendant deux jours sur les routes entre Saint-Claude et Lons pour y faire signer un cahier de doléances qui sera remis à l’Inspection académique le 8 février à 14 heures. Enfin, le 14 février, jour programmé du CDEN (conseil départemental de l’Education nationale), les protestataires iront fêter la Saint-Valentin en manifestant devant la préfecture à 11 heures. Les syndicats FSU et SE-UNSA lancent un appel à la grève ce jour-là. A l’initiative des mêmes, un « alter CDEN » ouvert à tous sera organisé concomitamment à Lons en un lieu qui reste à définir.